Un nouveau jour pour une nouvelle vie.

**Cleopatre dePayns** Jeu 9 Jan - 16:33

Depuis quelque temps la brune avait pris langue avec la Vicomtesse de Castelmary. Il en était ressorti après de longues discussions à l'acceptation et reconnaissance des terres vassales de la Vicomté.
Rouergue avait fait toutes les démarches quant à la validation des titres... et avait travaillé sans relache jusqu'à ce jour.
Elle aimait ces jours de récompense et de fete. Et surtout du changement de statut de roturier à celui de noble. Mais voila, certains ne savaient pas dans quoi ils s'engageaient en disant oui.. je le veux. Car il y avait des droits et devoirs a respecter.

La jeune femme regardait la stupeur, la joie, peut etre de la peur aussi dans les yeux des nouveaux vassaux. Seront ils à la hauteur ? Le mériait il ? Ca la vie, le leur dirait à la longue.

Ainsi, elle avait fait préparer sa voiture, avec malles, bagages, parchemin, et tout ce qui va pour une cérémonie d'octroy.
Le voyage de Enfruts à Castelmary prendrait une bonne journée. Aussi était elle partie tot afin de pouvoir préparer la salle. Elle savait que la Vicomtesse avait donné des ordres pour son arrivée.

**Cleopatre dePayns** Sam 11 Jan - 12:51

L'arrivée au domaine s'était bien passé. Son installation aussi, tout avait été prévu pour sa venue. La brune Héraut avait visité le domaine pendant que certains s'affairaient à préparer la salle du trone.
Un sourire

Un détour par les cuisines ou des odeurs délicieuses s'échappaient dans les couloirs et donnaient l'eau à la bouche.

Puis préparation, mise de la tenue traditionelle du Héraut. Cette tenue q'lle affectionnait tant Meme si elle pesait lour... elle en était pas moins fière de la porter.

Ce joli tabard bleu nuit en velours, avec de grands lys dorés dans le dos. Et sur les Manches le Mot ROUERGUE aussi en lettres dorées., qu'on savait qui elle était meme si on ne la connaissait point.

Direction la salle afin de finaliser les préparatifs.

**twa corby** Sam 11 Jan - 14:16

Une lettre d'abord. Un simple courrier qu'on décachette avec des doigts anxieux.
Ils sont rares et quelques fois remplit d'émotion. On souhaite trouver de bonnes nouvelles et on appréhende les mauvaises. Pour tous ceux là, j'ai toujours le sourire puisqu'il s'agit de lectures à mon attention.
Quelques fois posés sur une table, ou sur le pied de ma porte... Quelques fois un volatile qui se pose et comme là, donné en main propre par l'expéditeur ou une tierce personne.

Je regarde tout d'abord le papier. Son état puis le poids du courrier pour évaluer la valeur de l'encre.
S'il est plié, il suffit de l'ouvrir et la lecture est immédiate. Cette formule est souvent celle du message urgent ou de la lettre d'information.
S'il est enroulé, l'ambition est plus enjouée puisque souvent accompagné d'une cire cachetée. Ce sont ces lettres qui me donnent quelques fois des frissons et les doigts nerveux se font plus demandeur pour dérouler le contenu. Le seau en relief que je parcours de mes doigts finalise la première impression. Puis la lecture...
C'est à ce courrier donc, je suis averti d'une invitation en mon honneur et même si d'une certaine manière, je m'y attendais... L'effet me donne des frissons.

Ces derniers temps, quelques conversations sur des sujets concernant le domaine m'avaient interpellés et certains regards complices ont suffit à confirmer mon idée.
Le Renard que je suis ne peut ignorer ces remue-ménages qui bousculent les comportements auprès de ma sœur et de son entourage.

A cette invitation donc, je prends le temps de lire la lettre... De la relire.
Je souris et je la dépose sur la table. Puis, après avoir détaché mon ceinturon que je laisse choir au sol, le bruit que fit le fourreau passa inaperçu alors que dépose un genoux à terre devant une vieille malle.
A l'intérieur, enveloppé dans un épais tissus de toile, une tenue. Celle confectionnée pour le renard il y a de nombreuses années. M'ira-t-elle encore? Sans doute. J'ai souvenir qu'elle était déjà ample et au temps passé, à ces armures portées et moult chevauchées, du muscle bien en forme pour compléter le tissus volage.

Il me fallait l'essayer et la brosser. Puis, faire luire les boutons avec le tissus de toile pour paraître encore plus... Plus distingué... Un peu comme un renard qui nettoie sa fourrure.
Mais avant, je devais me rassasier. Le jambon acheté la veille Me contentera...

**Cleopatre dePayns** Sam 11 Jan - 17:13

Les pas qui claquent sur le dallage des couloirs, et la robe qui vole à chaque enjambée.
La brune arrive en la salle ou doit se dérouler la cérémonie. Ouvre la porte et constate l'avancée de la mise en place. Tout semble parfait... du rouge et du blanc partout.. des fleurs dans les memes tons..

Un bon feu aussi dans la grande cheminée crépite...
Un regard sur le buffet pour rassasier les invités. Un sourire... Y aurait il du poulet, ou poulette pour le renard ?
Un autre sourire.

Se dirige vers son pupitre.. , en passant devant l'atre pour se réchauffer les mains. Sa malle posée à coté... contenant tout le nécessaire à tout Héraut qui se respecte.
Il ne manquait plus que l'hotesse, le récipiendaire et les invités.

**thibali** Lun 13 Jan - 2:24

Les jours précédents avaient été fébriles, entre le prochain retour de son époux d,un séjour chez les moines, la l'appel a l'aide de sa filleule et l'organisation d'une équipée pour aller la chercher et la ramener auprès d'eux. Les préparatifs des prochaines cérémonies dont celle , la plus importante a son coeur de l'annoblissement de son frère.
Ainsi donc, elle avait menée toutes les troupes avec un train d'enfer.
Toutes les consignes avaient été données pour les préparatifs de la salle de cérémonie à Castelmary, les chambres pour recevoir les invités et Rouergue. Cette dernière bien qu'elle avait un pied a terre quasi fixe à Creissels , en était a une de ces premières visites à Castelmary.
Les servantes, les laquais, les gardes avaient croulés sous les ordres et s'étaient égaillés partout dans le domaine en fuyant la vicomtesse.
L'escorte quand a elle, avait cravaché les montures, les gens avaient eu a peine le temps de soufflé puisque celle-ci voulait être de retour le plus vite possible.

Ils étaient donc tous arrivés la veille, certai ns en état de choc , mais la vicomtesse était heureuse et c'était tout ce qui importait.

Elle entra donc dans la salle de cérémonie, fraîche comme une rose, le sourire aux lèvres de co nstaté que tout avait été fait comme demandé.
Même ces filles semblaient avoir apprit la sagesse, c'était donc peu dire.

Sur le pas de la porte, elle passa une main sur sa jupe, vérifiant sa mise en place, puis se dirigea vers Cleopatre. remarquant au passage qu'elle était la seule arrivée pour le moment.

Cleopatre, chère Rouergue ! Le bonjour a vous. J'espère que tout s'est passé selon vos désirs. Vous êtes bien installé ?
Ainsi le goupil n'a pas encore montré le bout du nez ?

**Elwhin de Quincy** Lun 13 Jan - 6:11

Après quelques temps au monastère à méditer sur le sens de la vie et la futilité de certaine choses devant d'autres, il se souvint d'un festin prévu. Après une cérémonie d'allégeance il y en avait toujours un. Et les festins sont parmis ces choses qu'on n'émeut qualifier de futiles. La politique oui, la bouffetifaille non.
Ils se fit beau, chose rare, en l'honneur de son épouse.
C'était une chose que la première festivité à Castelmary.
Il pris donc la route et à peine arrivé, fila droit à la salle de cérémonie.
Son épouse chérie discutait avec son héraut préféré, s'il en est.
Il salua la seconde puis enlaça la première l'entraînant dans un baisé fiévreux de retrouvailles présageant d'une nuit fort animée.

**Cleopatre dePayns** Lun 13 Jan - 14:47

Cleopatre, chère Rouergue ! Le bonjour a vous. J'espère que tout s'est passé selon vos désirs. Vous êtes bien installé ?
Ainsi le goupil n'a pas encore montré le bout du nez ?

Une porte qui s'ouvre, des pas, puis une voix dans son dos. Le Héraut se retourne, et voit la Maistresse des lieux qui se tenait non loin d'elle.

Bonjour Vicomtesse, Révérence

Je vous remercie pour votre accueil. Je suis fort bien installée ma foi. Le personnel du domaine a été parfait et a répondu à toutes mes demandes. Si cela vous convient, j'en suis ravie.

Un arret

Pour ce qui est du Goupil, hélas non, je ne l'ai point rencontré ni vu trainer dans les parages.
Il doit se lisser le poil afin de se faire beau.

Un sourire, juste quand le Comte , son suzerain arrive, qui lui sourit et se dirige vers son épouse..
Les retrouvailles après une absence c'étaient... hummm.
La brune se déplace se faisant discrete.

**twa corby** Lun 13 Jan - 18:39

Le bruit des sabots raisonnait dans la cours jusqu'aux chemins de ronde. Alors que la garde s'écartait pour me libérer la voie, alors que certains même s'inclinaient respectueusement, d'autres s'étonnaient de voir le Mestre de camp en tenue si... Volage.
Quelques regards surpris et des sourires de courtoisie accompagnaient ma venue.

Le temps de laisser mon Pereilhe-d'allure à l'écurie, un jeune garçon désigné par le forgeron se proposa à mon service.
La sangle dans une petite main, le fourreau sur le bras plié, il semblait déséquilibré sous le poids de mon épée alors que ma monture le tirait vers l'étable...
Puis, l'aide de camp qui avait accompagné mon arrivé m'invita à le suivre alors que je terminais de brosser ma tenue.
Un pas décidé vers le grand hall, les gens s'inclinaient encore et je leur rendais le salut. A croire qu'au delà de mon statut au sein de l'Ost, le regard des autres avait déjà changé... Où alors, tout simplement une impression puisque en vérité, c'est moi qui était nerveux.

Quelques couloirs puis une grande porte, on m'invita à entrer. Et je vis ma sœur discuter avec Rouergue alors que de dos, je reconnaissais Elwhin qui leur faisait face.
Le claquement de mes talons dans cette salle claire accompagnait le froissement de ma tenue prestigieuse.
Mon regard allait pour toute la pièce. Chaude, colorée et drapée de dorures sur des étendards suspendus aux murs. Je connaissais déjà cette salle d'honneur puis-qu’à mes promenades curieuses, je m'étais déjà fait au plaisir des découvertes nombreuses.

Un temps d'arrêt alors que la voix de Cléo terminait sur ce ton :

Pour ce qui est du Goupil, hélas non, je ne l'ai point rencontré ni vu traîner dans les parages.
Il doit se lisser le poil afin de se faire beau.

Et moi de reprendre à sa suite, le sourire ouvert comme l'éclairci d'un ciel.
-C'est tout à fait cela ! Le poil du Renard est si fin et si subtil qu'il lui faut entretenir sa réputation sublime.
Et alors qu'on me regarde puisque je me glisse ainsi dans leur conversation, je m'incline et me redresse fièrement.

Un nouveau jour pour une nouvelle vie. Tenue_10

-Me voilà donc. Il faut excuser mon retard. J'ai pris le temps de route pour ne point salir cette belle fourrure.
Et je me dirige vers ma sœur pour mimer un baise main alors que dans le même sourire, j'écarte doucement mes bras pour lui offrir ma présence.

**thibali** Lun 13 Jan - 20:13

Elle écouta la réponse de Rouergue en hochant la tête de satisfaction a ces dires , lorsqu'elle fut assailli par des bras hardis peut etre même enflammé.
Chose certaine ces lèvres étaient d'ors et déja prisent d'asssaut.
Son époux était rentré et toute pensée logique la fuirent.
Elle se blotti donc contre lui, l'acceuillant comme son héros revenant d'une longue absence avant de reprendre ces esprits
Diantre !
Les talons du goupil et ces paroles la ramenèrent a la réalité.
Son regard étincelant observa Elwhin quelques secondes aant de se tourné vers son frère , son guiène, son futur vassal

Son regard s'arrondit devant sa prestance. Qu'est-ce qu'il était beau ainsi paré de ce noble pelage.
Presqu'a en avoir le souffle coupé.
Pas le temps de réfléchir qu'elle passa des bras de son Comte a ceux du Twa sans aucune hésitation, ne relevant meme pas le geste de baise main tenter par celui-ci
Une étreinte puis elle se tourne , attrapant le bras de l'un puis de l'autre en lancant a Rouergue

N'ai je pas une chance fabuleuse d'avoir de tels hommes près de moi ?

**louane.** Mar 14 Jan - 18:07

Plusieurs jours étaient passés depuis son retour, elle avait pu voir sa soeur et avait même été invitée a l'annoblissement de son frère Twa.
Elle avait eu le temps de visiter le domaine et commençait a bien connaitre les lieux, le jour J était arrivé, elle mit du temps a se préparer pour être présentable et se rendit où avait lieu cette cérémonie, elle n'avait jamais assistée a ce genre de cérémonie c'est donc impatiente de découvrir que la blonde entra doucement dans la salle, marchant doucement pour ne pas faire trop de bruit, elle se dirigea vers les personnes déjà présente.

Elle s'inclina doucement devant tout ce beau monde et sourit

Bonjour a tous, j'espère que vous allez bien?

Elle fit un sourire a sa soeur et son mari puis admira la tenue de Twa.

Whoua tu es trés beau!!

Puis elle regarda la personne qu'elle n'avait encore jamais vue

Bonjour dame, je suis Louane , la petite soeur de Thibali et de Twa, enchantée

Elle lui fit un joli sourire sincère et regarda tout le monde

**Cleopatre dePayns** Mar 14 Jan - 18:27

La brune dePayns regardait les pages se démener afin d'entretenir le feu, et. d'autres qui ajustaient un pan de nappe par ci par la pour le buffet. Quand la porte de nouveau s'ouvre et le bruit de talons sur le sol qui retentissent. Le Goupil enfin qui entre... en la salle et en se faisant remarquer. Il est vrai qu'il était difficile de le reconnaitre ainsi paré de beaux atours, lui toujours en militaire. La brune se demandait si il était à l'aise dans sa tenue et combien de temps... elle résisterait.

Mais il avait entendu sa remarque.... humm à croire qu'il était derrière la porte à écouter et attendait le bon moment pour faire son entrée.

La salue, feint un baise main envers sa soeur, et l'enlace.

Un sourire du Héraut.. quand la Vicomtesse prend les deux hommes par le bras tout en lui déclarant qu'elle avait de la chance.

Oui Vicomtesse une grande chance.

La porte ne s'était pas encore refermée quand une jeune femme se glissa discrete dans la salle...et se présentant comme une soeur de l'hotesse et du futur vassal.

Damoiselle le bon jour, ravie de vous rencontrer. Cleopatre dePayns.. je me nomme, et on m'appelle Rouergue. Etant Héraut pour la province et... témoin pour cet annoblissement afin de légitimer l'octroy de terres entre Suzerain et futurs vassaux.

Une inclinaison de tete.

Vicomtesse... vous me direz quand vous voudrez commencer ? Vous attendez peut etre encore des invités ?

**elegencia** Mar 14 Jan - 19:29

Elegencia venait de sortir des salles de réunion quand elle vit de la lumière...

Elle avait froid ... et surtout soif

Elle poussa donc la porte sous laquelle passait un rais de lumière

Bonjour tout le monde, je voit que vous êtes en bonne compagnie

Bonjour ma belle Cléopatre, j’espère que tu va bien, mais fait attention à tout ces gens ils vont te surmener...

Thib et Elwhin vous êtes magnifiques tout les deux ici dans votre chez vous, et si vous me le permettez, je tiens à vous remercier encore une fois pour nous avoir prêté les salles du grenier pour travailler sereinement.

Bien le bonjour Twa, toi aussi tu es très élégant... tu t'es mis sur ton 31 ...

Bonsoir Dame, je me présente à vous puisque je ne vous connais pas encore, je m'appelle Elegencia, et à moment perdu, je suis comtesse... mais bon vraiment à mes moments perdu. Je fait travailler tout les personnes qui sont ici... et oui c'est moi qui martyrise tout le monde...

La vilaine qui a tout les défauts, c'est moi et en plus je revendique

Athanasios de Riveroy Mar 14 Jan - 23:17

Une injustice allait enfin prendre fin au Rouergue. Twa Corby allait devenir noble, comme il le méritait. Sa Grandeur Thibali avait eu la brillante idée de devenir sa suzeraine. Voilà qui m'avait poussé à venir assister à ce moment.

Salut les zygotos ! Hummm .. enfin je veux dire ... Vos grandeurs, Vos Seigneuries et tout le tralalala bonjour !!!

Oui bon, l'entrée était un peu exagérée.

Twa, bien le bonjour. Le grand jour ?

Je me mît en retrait et j'attendais que la cérémonie commence.

**louane.** Mer 15 Jan - 8:03

Ravie de vous rencontrer dame Cleopatre dePayns.

Elle attendait sagement que la cérémonie commence quand une autre dame fuit son entrée, Lou la regarda et la laissa parler et se présenta a son tour

Enchantée Comtesse, je suis Louane la soeur de Thibali et twa

La présentation de la Comtesse l'avait amusée mais ne la connaissant point elle ne se permettrai pas de faire un commentaire la dessus
Puis un homme vint les rejoindre elle le salua d'un signe de tête, autant de noble autour d'elle, elle en avait plus l'habitude.

Bonjour messire, je suis Louane enchantée

Elle se mit en retrait également et attendit

**twa corby** Mer 15 Jan - 9:58

Au sourire de ma sœur et à son étreinte, le réconfort de me sentir bien.
Un instant pour les retrouvailles donc et c’est à Cléo que je rends à cette suite mon salut respectueux. Un hochement de tête qui accompagne le bassin puisqu’au-delà de sa présence en tant que personne appréciée, c’est également en tant que Rouergue qu’elle a pour ainsi dire, la tâche de son rôle.

-Bonjour à vous Rouergue. C’est un plaisir.
A cette chance que ma sœur vous suggère, juste ajouter qu’il faut étudier la considération puisque au-delà des apparences, quand on me connait, il faut vraiment se demander si c’est une chance de me côtoyer.
Pour cet instant et puisque l’habit me représente, considérons que je suis de bonne compagnie. Puisse mon sourire durer autant que les songes du prochain été.

Et Elwhin qui forcément inspire naturellement le respect puisque le charisme invite à l’attention.

-Bonjour à vous Messire. Votre présence me fait honneur.

Sans forcer le protocole, je m’incline encore puisque le sourire m’y oblige.
Nos voix résonnent doucement jusqu'aux fenêtres et l'une d'entre elle ouverte à cet instant par un valet, fait entrer avec nous quelques chants d'oiseaux.
La journée est belle, l'instant bien plus encore.

Et comme les bons instants sont les bons choix, à la presque coïncidence de mon arrivée, les portes derrière moi s’ouvrent et plusieurs silhouettes s’y engouffrent.
D’abord une figure familière que je n’avais pas vue depuis des années… Une autre petite sœur, Louane.
Si à ce passé mouvementé j’ai accompagné Thibali durant une partie de son enfance, jusqu’à ce qu’elle devienne une petite femme, j’ai par contre beaucoup moins fréquenté la cadette puisqu’à cette époque, j’avais fait de ma vie un chemin de courants d’air.

Je me souviens de ces moments où je revenais voir mère alors qu’elle me confiait la Mandra, pour le plaisir et l'entretien d'une relation frère-sœur. Je me souviens les rires et les pleurs de toutes ces petites aventures que nous entretenions dans les jardins du domaine de Belle-Rivière. Elle était un bijou précieux et moi déjà un renard protecteur.
Puis vint le temps où je fus embarqué dans l'avant-vie d’un adulte, alors que je n’avais pas encore tout la morphologie d’un homme. De route en route, au sein des activités Normandes puisque mon foyer d’origine était encore là-bas, puis dans d’autres activités plus rudes et formatrices.
Je revins vers ma mère et ma sœur que peu de fois puisque les routes étaient longues et pénibles. C’est durant ces quelques retours que j’avais fait la connaissance avec cette nouvelle petite sœurette et le rôle de Thibali me faisait penser à nous deux quelques années plus tôt.
Le Giuène était remplacé par une Mandra protectrice et une enfant en suivi une autre. Un rôle qui convenait à merveille à la grande sœur puisque son caractère déjà bien forgé lui permis de tenir cette place à merveille.

Une petite frimousse que celle de Louane donc et mon sourire pour l’accueillir.

-Whoua tu es trés beau!!

-Et toi très belle. Fraiche comme un doux matin de printemps et ton sourire vaut bien trente soleils d’été.
C’est un plaisir de te revoir petite sœurette.

Puis d’autres personnes donc, qui suivaient de près ces premières entrées.
La Comtesse en personne dans son élégance habituelle.

-Bien le bonjour Twa, toi aussi tu es très élégant... tu t'es mis sur ton 31 ...

-C’est un honneur Comtesse

Je m’incline promptement, puis me redresse.

-Merci pour ce compliment, je suis sur… comme vous le dites, sur cet habit de lumière.
C’est une commande qu’on m’a fait l’honneur de réaliser il y a quelques années. On m’avait proposé à quelques-unes cérémonies en mon honneur mais je n’ai pu m’y présenter. Alors cette tenue est restée toute une vie dans une malle avec d’autres souvenirs.
Je ne l’ai porté qu’une fois pour faire honneur à une tierce personne. Cette fois-ci, c’est à mon honneur que je la porte et pour le rendre à tous ceux présent ici…

Et à peine ma voix fut-elle transportée dans l’écho de cette grande salle qu’une autre plus forte et bien enjouée interpella l’assemblée.
La surprise fut pour la présence d’Athanasios que je croyais partie pour de nouvelles aventures.

-Twa, bien le bonjour. Le grand jour ?

-Le jour est grand oui l’ami, mais court aussi puisque tout s’enchaine et l’émotion se plaint de ne pas pouvoir en profiter. Je vais tâcher de faire valoir l’estime qu’on me porte et puisse cette journée plaire à tous autant qu’elle restera celle d’un bon souvenir.

Et alors que ce dernier se distance respectueusement pour laisser la place aux intéressés, accompagné de Louane qui l’imite, le silence devient à ce moment le maitre des lieux pour quelques instants. Le silence auguste et presque cérémonial qui inspire l'écoute et invite à l’objet de nos présences.

**thibali** Jeu 16 Jan - 19:10

Les amis arrivaient les uns a la suite des autres et tous derrière Louane. Tiffany sourit a sa fratrie puis ne garde son bras que sous celui de son époux.
Ces prunelles suivent les arrivant , les laissant bavarder quelques instant jusqu'a ce que le silence se fasse.
Alors seulement, elle se tourna vers Rouergue

Rouergue, d'abord bienvenue a tous et nous pouvons débuté la cérémonie si cela vous convient

Ciel ! Son premier vassal et pas le moindre, un guiène cher a son coeur

**Cleopatre dePayns** Jeu 16 Jan - 19:28

Les invités arrivaient les uns après les autres. La maistresse de maison recevait tout son petit monde. La brune restait stoique non loin... regardant si tout était pret.

Quand la Vicomtesse lui répond, elle incline la tete en guise d'assentiment.

Fort Bien Vicomtesse.

Puis demande à Twa de s'approcher, et s'éclaicit la voix avant de prendre la parole.

Gentes Dames, et Sires, Nous sommes réunis en ce jour car la Vicomtesse de Castelmary,Tiffany Quincy de Bellerivière souhaite octroyer des terres vassales de sa Vicomté à une personne chère à son coeur.

Un arret... pour donner le temps à tous de faire silence

Je vais simplement vous rappeler simplement les étapes de la cérémonie comme le veut le protocole.

L'impétrant (futur vassal), tete nue et sans arme, pose genou à terre devant son futur suzerain.
Le suzerain lui demande si il souhaite devenir son vassal. Icelui répond et jure auxilium (aide), obsequim (respect/fidélité), consilium (conseil).
Puis le suzerain promet alors à son tour bonne justice, protection et subsistance.

Suite à cela le vassal se relève. Les deux protagonistes échangent soit un baiser de paix (baiser sur la bouche) soit une accolade vassalique symbole de clôture du serment.

Si tout ceci est clair pour vous, je suis prête à témoigner de cet octroy.

Un regard qui va de la Vicomtesse à Twa, avec un sourire.

**tamy1995** Ven 17 Jan - 3:00

Tamy était en retard sa commencer bien , elle entra dans la salle sans un bruit après avoir bien remis sa robe comme il fallait et dis bonjour dicrétement sans en oublié les usages puis écouta le discourt rapelant la procédure à suivre durant la cérémonie , elle fit un sourire a sa mère et attendis la suite .

**twa corby** Ven 17 Jan - 8:39

Ce fut au tour de Rouergue de parler... Mais cette fois-ci, de façon plus solennelle.
Je pense à "Rouergue" quand elle s'adresse au titre de sa fonction... Je pense à Cléo quand c'est la femme qui nous parle. Le mélange des deux dans cette circonstance demande un exercice de style quand il faut passer de la courtoisie amicale à l'écoute sérieuse.

Et alors que les convives se retirent doucement du centre de la salle. Alors que le silence devient plus bruyant. Rouergue me fait signe et je me dirige vers elle.
A trois pas et un sourire sérieux, je l'écoute qui annonce la procédure à suivre. Les mains jointes, presque moites, je hoche la tête à chaque fin de phrase en signe d'entente.

Twa l'impétrant, sa tête est nue et son arme dans les mains innocentes d'un jeune écuyer.
Il ne me reste plus qu'à me tourner vers ma sœur, ma bientôt suzeraine et c'est elle que je retrouve alors que je pivote sur mes talons.
Mon regard dans le sien, je ne peux retenir un sourire alors que le sérieux du moment m'oblige à me rappeler qui nous sommes.

Je fus le grand frère protecteur, le vil renard qui bottait au train tous les prétendants trop jeunes comme les courtisans trop téméraires. Je fus le frère bagarreur, le futile renard qui plaçait toujours le bon coup de pied au bon endroit, adapté à la taille de son adversaire quand celui-ci osait jauger ma Mandra. Je fus le grand frère bienveillant, le doux renard qui consolait une chute ou une déception pour les temps de pluies.
Et ce jour, je deviens le grand frère vassal, le loyal renard qui continuera à protéger, adorer et sublimer ce petit bout de femme aux plumes d'ébène.
Combien de fois m'a t-on proposé d'être au titre de la vassalité alors que je considérai ce statut d'un regard extrêmement sérieux.
Si à ce point j'ai toujours considéré que ce genre de lien est un engagement pour la vie et si à mon caractère on considère que je suis obtus et persévérant dans mon trop plein de principes, alors, d'avoir accepté est sans doute la meilleur preuve d'amour qu'un renard puisse donner.
On dit que "un renard ne porte pas de collier" et à cet adage, il faut pouvoir m'attraper.
Seule ma sœur peut le faire. Sans doute en mémoire, une autre personne également, mais la blanche innocence est souvent le tourment des tumultes instables et les raisons ne s'entendent pas avec le cœur.

Le regard doux qui ne relâche rien, j'écarte le tissus de ma cape et je pose lentement un genoux à terre, la tête bien droite.

**thibali** Sam 18 Jan - 0:54

Voila, nous y sommes.
Rouergue qui lance le moment
Les explications qui suivent l'appel
Le sérieux des visages, l'instant est solonnel et la mandra a les mains moites.
Elle se raccrocherait bien au bras de son époux, pillier imprenable toujours a ces cotés depuis de longues années.
Du regard elle suit les expressions qui se succèdent sur le visage de son futur vassal.
Pour un peu, elle en lirait ces pensées, mais pas besoin elle les devine.
Elle l'a connu toute sa vie durant, c'était lui son pillier dans les jeunes années, son héros , son idole.
Il l'est toujours même si maintenant il partage ces fonctions avec Elwhin

Tiffany le suit des yeux alors qu'il ploit le genou devant elle, ne pas se porter vers lui pour le relever lui est bien difficile, mais c'est l'usage et probablement le seul moment de sa vie d'adulte où son frère s'agenouillera devant elle, bien qu'il l'ait fait mainte fois dans son enfance pour se mettre a sa hauteur.
Plongant les prunelles dans les siennes, elle laisse couler quelques secondes avant de parler , en souhaitant que sa voix ne soit pas tremblante

Twa_corby, âme de normand, coeur de frère et ramage de goupil, mo guiène......
En ce jour nous, Tiffany de Quincy de Belle-rivière, Vicomtesse de Castelmary...La Mandra,
vous offrons d'être notre vassal.
Acceptez vous ce lien extérieur prolongeant nos liens de sang,
signe pour nous de notre affection, de notre respect qui vous est acquis en toute légitimité et de plein droit
Signe pour les autres de votre droiture et de votre loyauté sans faille

Un frisson, un mouvement de la tête de la femme,secouant a peine sa chevelure d'ébène, comme l'image de la renarde qui ébourriffe la queue avec dignité

Fannie* Sam 18 Jan - 18:21

Fannie arriva dans la salle avec du retard. Elle allat sans bruit à coté de sa soeur et lui prit la main.

**twa corby** Dim 19 Jan - 12:45

Il n'y a qu'une voix. Douce et légère... Et pourtant le timbre offre à l'ambiance la solitude que je ressens. Tous ces regards tournés vers nous. Vers elle quand elle parle et j'entends toutes ses paroles. Je les entends mais je ne les réalise pas encore, elles sont une récitation dont je n'ai pas encore réalisé l'entière signification.
Puis, les regards tout autours se déversent sur moi. Ils attendent. Je me risque furtivement d'un oeil rapide sur l'assemblée et je ne vois que des sourires. Je suis rassuré.

Je souris à mon tour et répond à ma Mandra.

Dame Tiffany de Quincy de Belle-Rivière, ma sœur.
J'accepte ce que vous m'offrez par delà nos liens de sang.
A vostre affection, à vostre respect que vous m'offrez en toute légitimé et de plein droit,
A mon devoir au delà de mon rôle de protecteur puisque je voue ma loyauté sans aucune limite.
Je vous jure le respect de l'homme, la fidélité du Guiène et la présence à vos côtés, icilieu je le jure, auxilium, obsequim, consilium.

Puis, je baisse mon regard. J'entends encore ma voix qui résonne dans la salle... Où dans ma tête il me semble.
Ma respiration est lente mais perceptible puisque mon cœur bat fort.
Il pourrait s'agir d'un exercice comme un jeu, alors que nous avions tant de fois échangé sur des propos en tout genre lorsque nous étions plus jeunes. Ce n'est pas de recevoir de ses mains cette considération et encore moins le titre en lui même. Il s'agit de l'instant. Il est solennel et remplit de tant de responsabilité qu'aux devoirs annoncés, j'ai conscience de cette page qui se tourne. Un nouveau chapitre pour une nouvelle fourrure.

**thibali** Dim 19 Jan - 20:41

A son regard, elle reconnait le sérieux de son serment prononcé avec ces lèvres
Tendant les mains enfin vers lui , elle prend les siennes et le relève.

Conservant leurs mains réunies ensemble , elle prononce les mots qui scellent celui-ci

Nous Tiffany de Quincy de Belle-Rivière , Vicomtesse de Castelmary, acceptons votre serment et part celui-ci vous faisons promesse de Justice, Protection et subsistance pour la seigneurie de Peyrolles , fief mouvant du Vicomté de Castelmary que nous vous octroyons.
Seigneur de Peyrolles, mo guiène, porte ce titre fièrement

Se haussant sur le bout des orteils, elle lui offrit le baiser vassalique, les étincelles dans ses prunelles reflétaient pleinement sa fierté

**Cleopatre dePayns** Lun 20 Jan - 17:01

Ecoute attentive du Héraut de l'échange entre les deux protagonistes.
Un regard quand le serment par le baiser vassalique.

Et la plume qui court sur le parchemin afin d'y ajouter ce qu'il manquait.On souffle un peu dessus afin que l'encre seche plus vite. Puis le scel qui va de la cire au parchemin afin de sceller en bonne et due forme l'octroy.

Attend encore un instant que la cire refroidisse..puis tend l'acte au nouveau seigneur.

Par ce contreseing et ce blasonnement vous êtes officiellement reconnue Seigneur de Peyrolles sur Lézert. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse en général et à votre suzerain en particulier. Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement.

P ar la présente,

N ous, Cleopatre dePayns de Trevière, Baronne de Villeneuve la Crémade, Dame d'Enfruts et de Sadournin, dicte Rouergue, Héraut d'Armes Royal pour la dite Marche,

Faisons acte de la demande de Tiffany de Quincy de Belle-Rivière dicte Thibali, Vicomtesse de Castelmary,

quand à l'octroi de la seigneurie de Peyrolles sur Lézert sise sur les terres de la Vicomté à Maistre Twa Corby*

Après recherches héraldiques dument entérinées, le fief de Peyrolles sur Lézert est bien seigneurie vassale de la Vicomté.

Après consultation d'armoriaux, les armes se référant à la dite seigneurie sont:
"D'argent à la bande de geules, à la bordure du meme chargée de 6 besans du champ (3-2-1)".

Ci-joint une lettre patente du dûment authentifiée attestant de sa volonté d'octroi d'une seigneurie.

De Nous, Tiffany de Quincy de Belle-Rivière,dicte Thibali , Comtesse de Creissels, vicomtesse de Castelmary, Dame de Belmont-sur-Rance, de Beauregard et de Montalègre,

A Vous, Cleopatre DePayns de Treviere, Dict "Rouergue, Héraut de notre marche,

Salutations,

Par la présente, nous vous informons de notre désir d'octroyer la seigneurie de Peyrolles sur Lézert, fief mouvant du Vicomté de Castelmary à Twa_Corby.

Nous voyons en l'homme , notre frère , qu'il est un noble cœur et une noble âme au quotidien et sommes fier de pouvoir le compter prochainement parmi nos vassaux, un homme cher a notre coeur.

Fait à Creissels,
Le 26 Novembre 1461

Par notre scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements héraldiques et attestons avoir été témoin de l'échange des serments vassaliques entre l'octroyant et l'octroyé.

Fait le douzième jour du premier mois de l'an 1462 sous le règne de Sa Majesté Nicolas de Firenze.

Cleopatre dePayns.
Héraut d'Armes.

[ IG = [*] Twa_corby

Se baisse et cherche dans sa malle quelque chose qui était nécessaire aussi. Déploie le bout de tissu et le tend au nouveau noble.
Voici un oriflamme aux couleurs de votre fief.

Un nouveau jour pour une nouvelle vie. Etenda21

Puis rajoute

Je pense que votre Soeur saura vous expliquer les droits et devoirs liés à votre élévation. Etre noble n'est pas de tout repos. Mais si vous avez des doutes quand à son enseignement, je vous renseignerais bien volontiers. Je vous enjoins d'ailleurs à lire les codes qui régissent la noblesse de France dans le codex héraldique qui compile tout ce qui traite de la noblesse en terres royales.
Je rentre à Paris dans les prochains jours, je publierai à la bibliothèque le contreseing que je viens de vous remettre, et vous pourrez alors porter armes et couronne avec fierté. Il vous sera alors loisible d'aller commander un jeu de scels en la Chapelle Saint Antoine, auprès de ma soeur d'arme, Estampes.

**Elwhin de Quincy** Lun 20 Jan - 17:31

installé au premier rang, il n'en rata pas une miette.
Que cette femme chérie s'y connaissait pour réussir à mettre tant d'homme à ses pieds. Et le renard n'y coupa pas.
Bientôt il y aurait plus de vassaux à la table de Creissels ou de Castelmary qu'à celle du Rouergue.
L'idée n'était pas sans l'amuser.

Il jeta un œil à ses filles chéries pour lesquelles le jour viendrait bien vite.
Mais elles avaient le temps devant elles.

Il se tenait prêt pour aller féliciter le nouveau seigneur.

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